Par : Edouard Karbouche
Une légende à propos de la création du jeu d’échecs :
Le roi Belkib (Indes, 3 000 ans avant notre ère) cherchait à tout prix à tromper son ennui. Il promit donc une récompense exceptionnelle à qui lui proposerait une distraction qui le satisferait. Lorsque le sage Sissa, fils du Brahmine Dahir, lui présenta le jeu d’échecs, le souverain, enthousiaste, demanda à Sissa ce que celui-ci souhaitait en échange de ce cadeau extraordinaire. Humblement, Sissa demanda au prince de déposer un grain de blé sur la première case, deux sur la deuxième, quatre sur la troisième, et ainsi de suite pour remplir l’échiquier en doublant la quantité de grain à chaque case. Le prince accorda immédiatement cette récompense en apparence modeste, mais son conseiller lui expliqua qu’il venait de signer la mort du royaume car les récoltes de l’année ne suffiraient à s’acquitter du prix du jeu. En effet, sur la dernière case de l’échiquier, il faudrait déposer 263 graines, soit plus de neuf milliards de milliards de grains (9 223 372 036 854 775 808 grains précisément).
Le roi, offusqué, accepta à condition que le sage compte et transporte les grains lui-même :].
Je vous propose une illustration concernant l’évolution du nombre de grains de blé : > Disponible sur cette page <
« Les échecs ont trois composantes : le temps, l’espace et le matériel en dernier.
Mikhaïl Tal
Les échecs, d’après Benjamin Franklin, enseignent « la prévoyance, parce qu’ils obligent à anticiper ; la vigilance, parce qu’ils exigent que l’on observe tout l’échiquier ; la prudence, parce qu’il faut se garder de jouer des coups sans réfléchir ; enfin, nous y apprenons la plus importante leçon pour la vie : quand tout semble aller mal, nous ne devons jamais nous décourager, mais toujours espérer que les choses iront mieux, toujours chercher résolument la solution de nos problèmes. »
Je retrouve dans toutes mes parties ces enseignements décrits par Franklin, il y a vraiment une atmosphère spéciale que j’affectionne pendant une partie d’échec. Cette impression de guerre ouverte, de celui qui arrivera à prévoir avec le plus grand nombre de degrés les prochains coups de son adversaire, c’est une situation intéressante et qui permets d’apprendre à mieux se connaitre, ainsi que de cerner la façon de penser de son adversaire.
Si vous souhaitez apprendre à jouer je vous propose un site que je trouve très complet : http://sites.rapidus.net/blanchdo/index.html
Ainsi que le site ou je joue en ligne parfois, il est anglais mais il y a une communauté de joueurs français assez conséquente : http://www.chesscube.com
Bonnes parties !