Par : Edouard Karbouche
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Jean Paul Sartre est né à Paris 21 Juin 1905, c’est le premier enfant d’un mariage effectué un peu plus d’un an auparavant. Son père, Jean-Baptiste, avait entre-temps décédé d’une infection contractée alors qu’il servait dans la marine française, Jean Paul a grandi dans la maison de son grand-père maternel, Karl Schweitzer.
Karl était un professeur de langue allemande à la Sorbonne, l’auteur de nombreux ouvrages publiés, et aussi un oncle du célèbre médecin et missionnaire Schwietzer Albert.
D’autres circonstances de la mort de son père a également contribué à faire de l’enfance de Sartre une enfance difficile. Il était visiblement de petite taille en plus de loucher et d’être intelligent/livresque. Sa mère a également été une « mère poule ».
Sartre à du mal à se faire accepter ; sa précocité -avec le tutorat de son grand-père- a conduit à rassembler un livre : Les Mots, qui raconte son expérience.
Sartre a suivi les cours au Lycée Henri IV à Paris pour un temps en automne 1915, puis le lycée de La Rochelle où il s’est avéré avoir un mauvais comportement. Dans une tentative de parvenir à une réforme dans le comportement de Sartre, il fut convenu qu’il retournerait au Lycée Henri IV comme pensionnaire. Son meilleur ami dans cette école, Paul-Yves Nizan, a été marquée par sa détresse profonde à l’existence d’injustices sociales..
Sartre a ensuite étudié à l’Ecole Normale Supérieure à Paris où il a étudié la philosophie en prenant principalement certaines de ses classes à la Sorbonne.
Pendant ses années d’études à Paris, il a rencontré Simone de Beauvoir (avec qui il a formé une constante relation à long terme sans pour autant vivre ensemble), Raymond Aron, Simone Weil, Maurice Merleau-Ponty, Claude Lévi-Strauss et d’autres qui ont plus tard été des acteurs dans les arts en général ou la politique.
Après une période de service militaire, il a enseigné la philosophie dans les lycées à partir de 1931. Ces enseignements ont été interrompues en 1933, il passe un an à Berlin pour étudier une philosophie émergente – phénoménologie – et la participe à des conférences données par son fondateur Edmund Husserl.
Sarte publie « La nausée » en 1938.
Il a été intronisé dans l’armée française après le déclenchement de la guerre européenne en 1939 et a été détaillée à servir dans une section météorologiques chargés de la gestion des ballons météorologiques. Il a ensuite été capturé en Juin 1940 et emprisonné en 1941 par les Allemands.
Après sa libération, au motif que les Allemands ne pensais pas qu’il était physiquement apte au service militaire, Sartre a enseigné à Neuilly, en France, et plus tard à Paris, et a été actif dans la Résistance française.
Les autorités allemandes, qui n’étaient pas au courant de ses activités clandestines, ont permis la production de sa pièce anti-autoritaire Les Mouches (1943) et la publication de son ouvrage majeur philosophique Être et le Néant (1943).
Dans son œuvre philosophique début, Être et le Néant, écrit pendant sa période de prisonnier de guerre, annonce que les humains ont été conçus comme des êtres qui créent leur propre monde en se rebellant contre l’autorité et en acceptant la responsabilité de leurs actions, sans l’aide de la société, de la morale traditionnelle, ou de la foi religieuse .
Jean Paul Sartre soutient que dans l’homme, et dans l’homme seul, l’existence précédée l’essence. Cela signifie simplement que l’homme est d’abord, et ensuite seulement ceci ou cela. En quelques mots, l’homme doit créer sa propre essence.
Sartre a fondé son existentialisme sur le libre arbitre de l’homme. Comme les individus sont libres, à partir de la conception, ils définissent leur essence au long de leur existence. La nature d’une personne est ce qu’il ou elle a fait dans le passé et ce que cette personne est en train de faire.
La morale existentielle vient du fait que tous les choix affectent les autres, physiquement et émotionnellement. La responsabilité sociale des résultats de l’interdépendance des individus. (*texte Pejoratif.fr*) Étant donné que toute personne vivantes est engagée dans le processus de définition de soi et des autres, l’éthique se développe en conséquence.
La philosophie de Sartre est athée et pessimiste, il a déclaré que les êtres humains exigent une base rationnelle pour leur vie, mais sont incapables de l’atteindre, donc la vie humaine est une «passion inutile». Il a néanmoins insisté sur le fait que son existentialisme est un humanisme, et il a fortement insisté sur la liberté de l’homme, le choix et la responsabilité. Cette approche, qui concerne la théorie philosophique de la vie, la littérature, la psychologie et l’action politique, à tant stimulé l’intérêt populaire qu’il est devenu un mouvement mondial.
Sartre abandonne l’enseignement en 1945 et fonde le magazine politique et littéraire Les Temps Modernes, dont il devient rédacteur en chef. Surement une référence à Chaplin.
Bien après l’approche philosophique de la Seconde Guerre mondiale, Jean-Paul Sartre jouissaient d’un statut culte et a été repris par les jeunes intellectuels, même s’il était d’abord reconnu pour sa grande participation à la politique de gauche et à sa tendance marxiste.
Après 1947, il critique l’URSS et les États-Unis pour la guerre froide. Plus tard, il a appuyé les positions soviétiques, mais encore souvent critiqué la politique soviétique.
La plupart des texte écrit par Sartre vers 1950 traite des problèmes littéraires et politiques. Sartre a rejeté en 1964 le prix Nobel de littérature, en expliquant que d’accepter une telle décision pourrait compromettre son intégrité en tant qu’écrivain. Il a offert un soutien moral aux étudiants de Paris au cours des événements de 1968 quand ils étaient en conflit ouvert avec les autorités.
Jean Paul Sartre fumait et buvait sans modération, il décède le 15 avril 1980. Plus de 25.000 personnes défilent dans les rues de Paris pour le cortège funèbre le 19 avril 1980. Les cendres ont été enterrées au cimetière Montparnasse. Plus tard, les cendres de Simone de Beauvoir ont été enterrés à côté de celles de Sartre.